Le début du premier train urbain: le Tube.
Pour comprendre les origines du métro de Londres, nous devons voyager dans le temps pour nous replacer à l’époque de la révolution industrielle. Quand l’exode rural a commencé, et donc que les populations rurales ont commencé à se délocaliser vers les villes à la recherche de meilleures conditions de travail, elles se sont retrouvées au coeur d’un phénomène de surpopulation. Londres est devenue l’un des villes les plus peuplées au monde. Cela a mené à des problèmes de logistique, de communication et de congestion dans la ville de Londres et entre Londres et ses banlieux. Au milieu du dix-neuvième siècle, à l’occasion de réflexions au niveau de la ville de Londres, l’idée d’un accès souterrain au centre-vile a été prise en compte.
Charles Pearson, un conseiller municipal de l’époque, avait déjà une conception futuristique d’un système de trains souterrains. Il concevait déjà la création d’un système de cabines souterraines fonctionnant à air comprimé.
L’histoire du métro de Londres a commencé avec la célébration de la Great Exhibition en 1851, quand le projet de construction d’une première ligne, aussi connue sous le nom de North Metropolitan Railway, s’est matérialisé. Les avancées technologiques, et plus particulièrement le passage des trains à vapeur aux trains électriques, fut l’élément déclencheur qui mena à la construction du Tube, tel que nous le connaissons aujourd’hui. En 1905, la plupart des lignes étaient électrifiées. Cette avancée technologique couplée à de nouvelles techniques de construction en matière de tunnels constituent un élément majeur dans l’histoire du métro de Londres.
De nos jours, le métro de Londres est l’un des plus grands réseaux de transport dans le monde avec une longueur total de 408 kilomètres, dont 181 sont souterraines. Il y a aussi un système de trains légers, le Docklands Light Railway, qui ajoute 26km de ligne à ce réseau. Le métro de Londres, aussi appelé Underground, a 275 stations et est utilisé par plus de 3 millions de personnes chaque jour.
Métro de Londres: une société en évolution constante
Le métro de Londres aussi connu sous les noms de Underground ou Tube est l’un des plus anciens réseaux souterrains au monde et est aussi l’un des réseaux qui change le plus rapidement au monde. Son histoire est marquée par des changements rapides. Son histoire est caractérisée par des stations abandonnées, renommés ou relocalisées, certaines stations ont même fusionné avec d’autres.
Par exemple, sur la ligne Central Line qui passe par Tottenham Court Road Holborn, il y a une station qui n’a pas accueilli de passager depuis 1932 (elle s’appelait British Museum Station).
Aussi, sur la ligne Piccadilly Line entre Green Park et Hyde Park Corner, des changements peuvent être constatés dans la construction du tunnel. Il y avait, dans le passé, une station appelée Down Street, fermée la même année que celle la British Museum Station. Ces stations sont aussi connues sous le nom de stations fantômes.
Beaucoup de stations ont aussi été renommées. Normalement, les stations renommées sont celles qui ont été relocalisées. Dans d’autres cas, certaines stations furent renommées pour relier deux stations. Parfois, la concurrence a même joué un rôle dans le cas de lignes gérées par des compagnies différentes, habituellement, une distinction claire des lignes est dans l’intérêt des concurrents dont les lignes sont proches.
Il y a environ 40 stations abandonnées ou relocalisées dans le réseau souterrain de Londres de 408km. Certaines ont disparu sans laisser de trace alors que d’autres sont encore intactes, laissant un aperçu de ce à quoi elles ressemblaient au moment de la fermeture.
Construction du métro de Londres
Le développement des rails du réseau souterrain de Londres est lié aux avancements technologiques. Tunnels à ciel ouvert et tunnels entièrement souterrain: deux types de tunnels composant le réseau de tunnels.
Que sont les tunnels à ciel ouvert?
Le tunnel à ciel ouvert est la technologie la plus évidente dans la construction des tunnels souterrains, et ceux profond au premier niveau était construit avec cette technique. Il s’agit simplement de creuser la route et, ensuite, de couvrir le tunnel avec des barres en acier ou autres matériaux robustes. Cette technologie fut utilisée pour la première fois dans la construction des lignes entre Paddington et King’s Cross, projet mené par Charles Pearson.
Tunnels entièrement souterrains
Au dix-neuvième siècle, il n’y avait pas de technologies assez performantes pour construire des tunnels étant donné que les trains étaient principalement à vapeur. La profondeur à laquelle ils pouvaient creuser des tunnels était limitée car les canaux devaient être divisés pour ventiler et évacuer les fumées et gaz émanent de la vapeur. De plus, les tunnel devaient être beaucoup plus haut que les trains étant donné leur taille.
Le premier tunnel construit sous la Tamise fut le tunnel Brunnel utilisé par la ligne Est et fut extrêmement onéreux. Quand les machines à traction purent être remplacées par des machines électriques, ce scénario a changé. La construction de tunnels fut simplifiée, la taille des tunnels put être réduite car la taille des trains fut réduite également, et à partir de ce moment là, les résidus et les problèmes d’évacuations des fumées ne posèrent plus problème. De plus, James Henry Greathead développa une méthode pour creuser des tunnels en utilisant de l’air compressé qui permit de creuser rapidement et encore plus profond.
Définition des lignes de métro
Le métro de Londres est, communément mais incorrectement, appelé le Tube. Le Tube ne devrait, en réalité, faire référence qu’à certaines partie du réseau du réseau Underground de Londres.
Une ligne de métro, pour être considérée comme faisant partie du Tube, doit comprendre certaines caractéristiques: leurs tunnels doivent avoir un tracé circulaire, chaque passage doit passer par des tunnels différents sauf intersections avec d’autres lignes. Ces tunnels sont généralement plus profond par rapport au niveau habituel des autres lignes.
Cette différenciation peut être vue sur les cartes du réseau. La carte de 1929, ci-dessous, distingue les lignes Tube (lignes plus profondes), et d’autres grandes lignes.